Vous êtes ici > Pathologies > Adénome de la prostate > Traitement Adénome de la prostateLe traitement
Il est fonction de la gêne ressentie par le patient, de la présence ou non de complications:
On propose parfois l'association de deux de ces molécules pour améliorer le résultat.
Si le traitement médicamenteux n'est pas assez efficace ou s'il y a déjà des complications, un traitement chirurgical devient nécessaire :Résection Endoscopique de la Prostate (RTUP)Cela consiste à réséquer ("raboter») par l'urètre, c’est à dire par les voies naturelles. Cette intervention se fait habituellement sous anesthésie régionale (rachianesthésie). Une sonde urinaire est posée pour 24 à 48 heures en moyenne, et l'hospitalisation est habituellement de 2 à 4 nuits. ![]() Adénomectomie par voie abdominale, si la prostate est volumineuseSous rachi-anesthésie, une petite incision est faite au dessus du pubis et permet d'enlever la glande hypertrophiée par l’intérieur de la vessie. Une sonde urinaire est posée pour 5 à 7 jours. L'hospitalisation est donc un peu plus longue que pour la RTUP.
Ces deux interventions n'entrainent pas de troubles de l'érection (si celle ci est correcte avant l’intervention), mais une éjaculation rétrograde dans 90 % des cas (lors de l'éjaculation, le sperme va dans la vessie et s'élimine dans les urines quand le patient va uriner après le rapport). Chaque patient devant bénéficier de l'une ou l'autre de ces interventions, doit être informé de cette modification éjaculatoire.
L'Incision Cervico-Prostatique (ICP)
Il s’agit d’inciser et non d’enlever la prostate hypertrophiée.
Cette intervention est réservée à des hommes jeunes, ayant un adénome peu volumineux. Elle permet de conserver une éjaculation normale dans 95 % des cas.
La vaporisation Plasma
Contrairement aux deux interventions précédentes, le principe de cette technique est de vaporiser le tissu prostatique à l’aide d’une électrode générant une « bulle « à très haute température, et non de le retirer.
L’avantage est d’améliorer la qualité de la coagulation et de pouvoir opérer des patients sous aspirine ou anticoagulant. Par contre il n’est pas possible d’avoir une analyse histologique du tissu ainsi traité. Cette technique est donc réservée à certains cas, notamment pour les patients fragiles.
Les méthodes de réchauffement ou de refroidissement de la prostate n'ont pas démontré de supériorité par rapport aux autres techniques.
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