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Infections uro-génitalesLes cystites de la femmeOn considère comme normal trois à quatre infections urinaires basses sur une année chez les femmes. Ceci est inhérent à l’anatomie féminine et aux habitudes mictionnelles (la miction est le fait d’uriner) qu’elle entraîne.![]()
On n’attrape pas une infection urinaire ou une cystite, ni dans les toilettes publiques ni par transmission sexuelle.
Les germes responsables sont ceux qui sont habituellement présent dans l’intestin et participent à la digestion et au fonctionnement normal de cet organe.
Les germes du vagin remontent normalement dans la vessie en faible quantité. S’ils restent suffisamment longtemps dans l’urine, ils vont se développer jusqu’à atteindre un taux tel que la muqueuse de la vessie va réagir par une inflammation entraînant les signes de cystite : brulures en fin de miction, mictions fréquentes et très peu à la fois.
Avec la récidive ou l’âge, les signes peuvent être diminués et apparaître comme une légère brulure ou des envies pressantes. En cas de non traitement, l’infection peut remonter jusqu’aux reins.
Il s’agit alors d’une pyélonéphrite dont le signe principal est une fièvre très élevée à 39°-40°. Il peut s’y associer une douleur du coté des lombes.
C’est une infection du rein lui-même qui entraîne beaucoup plus de fatigue et nécessite un traitement plus long.
Les germesLe plus fréquent est l’Escherichia Coli dans 80% des cas.
Dans les autres cas, il s’agit d’entérobactéries : entérocoque, klebsielle, protéus, …
Les infections urinaires peuvent être dues à des causes organiques qu’il est nécessaire de rechercher lorsque les infections reviennent trop souvent.
Ces causes peuvent être :
Les examens à faire sont au minimum un examen cytobactériologique des urines et une échographie du système urinaire. Dans certains, il est également pratiqué une cystoscopie et éventuellement un uroscanner.
La plupart du temps, il n’y a pas de cause réellement retrouvée. Il existe un ensemble de facteurs favorisants qu’il faut rechercher et ensuite corriger si cela est possible.
Le canal urinaire, l’urètre, de la femme est court, il fait trois centimètres, son orifice extérieur est situé dans le vagin, lui-même contaminé en permanence par des germes non pathogènes. Cela veut dire que l’on ne peut éliminer ces germes vaginaux qui en quantité faible n’entraînent aucun symptômes. Ils viennent le plus souvent de l’intestin. Il est nécessaire d’avoir une hygiène rigoureuse et surtout apprendre aux petites filles de s’essuyer d’avant en arrière après avoir été à la selle (et non le contraire d’arrière en avant).
Le deuxième facteur prédisposant est représenté par les mauvaises habitudes que les femmes acquièrent avec le temps pour aller uriner. Elles n’aiment pas les toilettes publiques et ont donc tendance à se retenir, voir à boire peu pour ne pas aller uriner. Quand elles se décident, elles urinent à moitié debout crispée, et ne peuvent se décontracter suffisamment pour vider complètement la vessie.
Les cystites commencent le plus souvent à l’âge de la sexualité. En effet le rapport sexuel est mécaniquement un facteur qui fait remonter les germes dans la vessie. Certaines femmes font des cystites après chaque rapport. Un changement de partenaire peut parfois déclencher une infection urinaire récidivante, mais il ne s’agit pas d’infections sexuellement transmissibles.
Autres facteurs
Les autres facteurs prédisposant sont nombreux et doivent être corrigés, quand c’est possible :
En résumé :
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